• Un accident non-responsable, c’est quand la victime d’un sinistre provoqué par un véhicule terrestre à moteur est totalement innocente, qu’il s’agisse d’un automobiliste, d’un motard, d’un cycliste ou d’un piéton.

    Ceci étant dit pour l’indemnisation d’un accident non-responsable, deux cas de figure s’offrent à vous :

    1. Le conducteur responsable est identifié et assuré 
    2. Le conducteur responsable n’est pas assuré ou n’a pas pu être identifié, plusieurs possibilités :
    • Si vous avez souscrit une garantie dommages collision, vous ne serez pris en charge qu’en cas de défaut d’assurance auto du responsable du sinistre ;
    • Si vous avez percuté un animal sauvage, votre assureur indemnisera vos dommages matériels uniquement si vous avez souscrit une garantie dommages tous accidents.

    Si l'auteur du sinistre est connu

    Le recours direct n'est envisageable que si vous n'avez aucun tort dans le sinistre. Dans les cas basiques (vous subissez une percussion arrière, un refus manifeste de priorité…), vous êtes sûr de ne pas être fautif. Mais pour les cas plus complexes, comme une collision dans un rond-point, mieux vaut consulter officieusement une assurance auto pour vérifier vos chances de l'engager. Car un pourcentage, même partiel, de responsabilité rend le recours direct caduc. En outre, cette procédure n'est accessible que pour les accidents dont l'auteur est connu. Si vous êtes victime d'une tentative de vol, de dégradations volontaires ou d'un choc en stationnement, même si vous n'êtes nullement responsable, vu qu'il n'y a aucun tiers identifié à poursuivre et pas d'assureur adverse, rien à faire.


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